Archives de la catégorie : la vie au village

Le mois dernier, je vous parlais d’un squatteur surpris à la Métairie Neuve, en juillet 1893.
Je m’étais alors attachée à localiser la maison concernée et à identifier ses propriétaires.
Il est temps, aujourd’hui, de reprendre les recherches pour essayer d’identifier le squatteur.

Si tout le monde se souvient des inondations dramatiques de 1999 et 2018 et même de la terrible crue de 1891, l’histoire semble avoir oublié l’inondation qui a frappé le village en 1893.
En deux heures seulement, le village était dévasté. Heureusement, aucune victime n’était à déplorer.
(Re)découvrons ensemble
cet épisode météorologique.

Les faits divers qui captivaient la population autrefois rappellent bien souvent ceux qui font les gros titres de nos quotidiens régionaux.
Ainsi, l’histoire de ce squatteur surpris dans une maison inoccupée aurait presque pu être écrite hier.

En 1893, Antoine Sournies, boulanger à Montlaur est victime d’un terrible accident. Le médecin dépêché sur place en urgence se montre malgré tout optimiste.
Antoine Sournies survit-il à ses blessures et quelles sont les conséquences de cet accident pour lui et ses proches ?
C’est ce que je vous propose de découvrir aujourd’hui.

Si le crime est rare à Montlaur au début du 20ème siècle, la prudence est de mise dans les rues de Carcassonne.
Elise Maurel, habitante du hameau de Réqui l’apprend à ses dépends lorsqu’elle se fait dérober un porte-monnaie contenant 70 francs.
Mais au fait, 70 francs, cela représentait combien d’argent en 1901 ? Découvrons-le ensemble.

Été 1872, il fait chaud et même très chaud à Montlaur.
Albert, un jeune garçon âgé de 10 ans, a pris l’habitude de se baigner dans le ruisseau de Rigals pour se rafraîchir. Malheureusement, un jour il tombe dans un trou d’eau et se noie. Ce drame frappe une famille déjà bien éprouvée par le destin.
Redécouvrons donc ensemble la triste histoire de la famille Sudérie.

Jusqu’à une époque récente, à Montlaur, comme dans toutes les campagnes de France, le braconnage permettait d’améliorer l’ordinaire.
On trouve d’ailleurs de nombreuses histoires de braconniers pris en flagrant délit dans la presse ancienne.
Ce qui est moins classique, c’est lorsque le coupable pris en flagrant délit, bien loin de faire amende honorable, se rebelle contre le garde-chasse !

Si les registres d’état-civil enregistrent les informations relatives à nos ancêtres de façon froidement administrative, ils recèlent aussi aprfois bien des surprises.
Ainsi, en 1853, le maire de Montlaut a pris le soin de noter la cause de chaque décès survenu au cours de l’année.
Ces informations précieuses nous permettent d’en apprendre plus sur la vie et la mort des Montlaurais en 1853.

Saviez-vous qu’entre 1924 et les années 60-70, Montlaur avait sa propre distillerie coopérative ?
Un cambriolage s’y est d’ailleurs produit en 1933. Près de 200 L d’alcool on été dérobés en une nuit !
Venez
découvrir l’histoire de la distillerie coopérative de Montlaur.

Le 24 mai 1892, les bouchers Montlaurais sont évoqués dans la presse. Ils feraient passer de la viande de cheval pour du bœuf !
Cela ne vous rappelle rien ?
En explorant les archives, pourrait-on remonter jusqu’à l’origine de la rumeur ?